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La compagnie

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Implantation

La compagnie du Diable à 4 pattes (DA4P) est créée en 2006 à l’initiative de Élodie Cotin et d’Edwige de la Brosse. Elle est implantée à Venteuil (Marne), au cœur même du territoire où elle exerce l’essentiel de ses activités.

La compagnie entre en résidence à la M.J.C Intercommunale d'Aÿ pour une durée de trois ans (de 2008 à 2011) et y développe le projet des Petits historiques foutraques. De 2013 à 2018, elle est en résidence au Parc naturel régional de la Montagne de Reims (P.N.R.M.R), pour une durée de cinq ans, avec un projet intitulé Par les communes. Depuis 2018, elle travaille avec les quinze communes de l’association Vallée du Surmelin pour faire exister un feuilleton théâtral le long de la rivière.

Une méthode

Ces projets, Petits Historiques Foutraques et Par les communes, ont pour ambition de valoriser le patrimoine mémoriel. Pour ce faire, le DA4P propose dans les communes elles-mêmes des spectacles inspirés des réalités, passées ou présentes, de ces communes. Après un travail préparatoire (rencontres et entretiens avec les habitants, recherches historiques, sociologiques, iconographiques…), un texte est écrit, mis en scène et représenté, avec, dans la mesure du possible, la participation des habitants eux-mêmes.

Chaque spectacle est ensuite appelé à être diffusé sur l’ensemble du territoire. C’est ainsi également qu’un public naît, suivant d’une commune l’autre les créations du Diable à 4 pattes.

Un collectif

La compagnie se définit d’abord comme un collectif, regroupant sous la houlette d’un metteur en scène bien sûr des comédiens, mais également des auteurs, des plasticiens, des musiciens, des photographes. Elle a, pour répondre aux exigences et aux contraintes du projet des Petits historiques foutraques, développé une méthode de travail qui lui permet de coller au plus près des sujets qu’elle aborde et d’opter pour des formes théâtrales pertinentes (théâtre de plateau, jeune public, théâtre de rue, etc.)

Une compagnie d'auteurs

Toujours dans ce même souci de cohérence avec les enjeux d’un territoire, elle fait le pari d’être une compagnie d’auteurs. Elle travaille donc en collaboration avec Sébastien Weber. D’autre part, elle s’efforce d’impliquer les populations elles-mêmes dans la conception et la mise en œuvre des projets, en ouvrant à tous, notamment dans les écoles, des ateliers de pratique artistique, et en proposant aux associations intéressées de participer aux spectacles (écoles, associations, MJC, centre sociaux, entreprise, commerçants, etc.)

News' Mag — 24 octobre 2015

Quand le théâtre nous parle

Difficile d’imaginer que le théâtre puisse venir à soi et même que l’on puisse en devenir acteur. C’est pourtant le credo de la « Compagnie du Diable à 4 patte » créée en 2006 à l’initiative d’Elodie Cotin et d’Edwige de la Brosse. Implantée à Venteuil, elle est en résidence au Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims pour une durée de cinq ans, avec un projet intitulé « Par les communes » qui a pour objectif de mobiliser les habitants autour de projets théâtraux. « Ce n’est pas en étant novateur que l’on attire le public, c’est au contraire en revenant aux valeurs de base du théâtre. Il n’y a pas plus humain, c’est une pratique ancestrale qui devrait être accessible à tous. Au final, on raconte une histoire à des gens qui écoutent », nous explique Elodie Cotin, directrice artistique de la Compagnie.

Pour obtenir l’adhésion du public, la compagnie va vers eux. Cette notion d’« aller vers » est très importante, elle signifie se rendre là où sont les personnes et au moment où elles sont disponibles. « Au début du projet, on se retrouve à 4, puis le bouche à oreilles fonctionne et on finit à 140. On tente de trouver une place à chacun pour jouer un rôle, nous aider sur les costumes, le décor, etc. On axe le projet sur l’histoire du village, sur quelque chose qui va parler au plus grand nombre. Et puis au fur et à mesure, on devient plus exigeant et les gens suivent », précise Elodie Cotin. Et la démarche fonctionne puisque les représentations peuvent se jouer au final devant un public de 500 personnes.

On permet ainsi au théâtre de sortir des lieux et des codes « classiques ». On l’amène là où sont les gens. La Compagnie du Diable à Quatre Pattes se produit aussi lors de soirées de présentation d’entreprises, dans des réunions. L’art surprend ainsi en arrivant dans un cadre plus habitué aux monologues et aux présentations Powerpoint… Il permet ainsi de transmettre le bon message de façon plus ludique et inventive.

Si l’on songe aux passerelles qui existent pour que l’art puisse aller au-devant du public, il faut également mentionner toutes les initiatives qui lui permettent de prendre possession des rues de nos villes et de nos villages. Le festival des Furies par exemple, qui met à l’honneur le théâtre de rue à Châlons-en-Champagne tous les ans. Ou encore le « Printemps des Arts » organisé par l’association des Vitrines de Reims, qui incite les artistes à s’installer à l’extérieur pour peindre, dessiner les décors de cette cité.

Julie Simon

 
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